Pourquoi faut il donner la priorite au reensauvagement en 2023

De grands esprits précurseurs s'unissent pour trouver des solutions durables. L'une de ces solutions est le réensauvagement, un terme qui désigne l'agriculture régénérative. L'agriculture régénérative est un processus agricole qui vise à améliorer la santé des sols, la terre et la qualité de l'eau. Mais qu'est-ce que le réensauvagement et comment peut-il contribuer à sauver notre planète?

En 2022, le monde entier semble s'être accordé sur un point : l'avenir doit être plus écologique. Toutes les entreprises, dans toutes les nations, partagent la responsabilité de contribuer à un monde plus sain et plus durable. La canicule et les sécheresses qui ont sévi cet été ne seront pas les dernières. Les scientifiques ont annoncé que ces phénomènes allaient s'aggraver dans les années à venir si nous n'essayons pas collectivement d'en réduire l'impact ; les conditions météorologiques seront plus extrêmes et, dans certaines régions de la planète, il ne sera peut-être même plus possible d'y survivre. Qui plus est, on constate une augmentation dévastatrice de l'extinction des animaux et des plantes. L'ensemble de l'écosystème joue un rôle essentiel dans notre environnement. Les plantes et les espèces ont besoin les unes des autres pour se développer et survivre, nous y compris. 

Cependant, tout n'est pas perdu. De grands esprits s'unissent pour trouver des solutions. L'une de ces solutions est le réensauvagement, un terme qui désigne l'agriculture régénérative. L'agriculture régénératrice est un processus agricole qui vise à améliorer la santé des sols, la terre et la qualité de l'eau. Mais qu'est-ce que le réensauvagement et comment peut-il contribuer à sauver notre planète?

Qu’est-ce que le réensauvagement? 

Le verbe "réensauvager" signifie simplement "restaurer un sol à son état naturel non cultivé". Cela se fait généralement à grande échelle, afin de laisser "la nature reprendre ses droits", en recréant de force des processus naturels, dans le but ultime de réintroduire certaines espèces dans l'écosystème. Le réensauvagement n'est donc pas un processus préventif, mais vise plutôt à favoriser la régénération et la reconstitution. 

Il existe trois principaux types de réensauvagement : Pléistocène, passif et translocation. Chacun de ces types a le même objectif, mais exige différents niveaux d'intervention humaine. Le réensauvagement passif est comme son nom l'indique, il ne nécessite que peu ou pas d'intervention humaine, alors que le réensauvagement pléistocène adopte une approche active en réintroduisant des descendants d'espèces éteintes de l'ère pléistocène. Enfin, le réensauvagement par translocation - ou tropique - est le processus le plus proactif de tous, car il implique la réintroduction d'espèces d'époques plus récentes. 

Cliquez ici pour découvrir trois exemples bien connus de réensauvagement! 

Comment le réensauvagement aide-t-il à lutter contre la crise climatique? 

Pour déterminer dans quelle mesure il convient de privilégier le réensauvagement, il faut analyser son impact sur l'environnement. Le réensauvagement joue certainement un rôle dans la lutte contre la crise climatique : par exemple, les écosystèmes restaurés tels que les forêts, les tourbières et les marais salants permettent d'absorber le dioxyde de carbone tout en libérant de l'oxygène dans l'atmosphère. Qui plus est, ces écosystèmes sains fournissent à la fois des sols nutritifs, de l'air pur et de l'eau propre : le feuillage filtre l'air que nous respirons, tandis que les rivières restent saines. À l'heure actuelle, seuls 14 % des cours d'eau du Royaume-Uni sont ont un "bon équilibre écologique". Cette situation se retrouve dans d'autres étendues d'eau à travers le monde. Il est impératif de faire évoluer cette statistique, et le réensauvagement est l'une des solutions à ce problème. Il est important de noter que le réensauvagement permet également d'inverser la perte de biodiversité, en permettant aux habitats de se reconstituer et de reprendre leur état naturel, comme Mère Nature l'avait prévu. 

En outre, dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, le réensauvagement peut jouer un rôle essentiel dans la prévention des phénomènes météorologiques extrêmes. Une terre riche en arbres et en broussailles absorbe l'eau et réduit les risques d'inondations subites (qui peuvent survenir après ces redoutables canicules !). Dans l'ensemble, le réensauvagement est une facette essentielle de l'agriculture régénératrice, et un des éléments essentiels de la lutte contre la crise climatique. 

Les autres bienfaits du réensauvagement

Au-delà des bienfaits pour l'environnement, il existe une multitude de raisons pour lesquelles il faut donner la priorité au réensauvagement. Le réensauvagement est un moyen formidable de développer les communautés locales ; non seulement il crée des opportunités d'emploi pour la population locale (de la réhabilitation des cours d'eau à la gestion du bétail en passant par les activités communautaires), mais il favorise également l'écotourisme en attirant des personnes susceptibles de fréquenter les commerces locaux tels que les cafés, les pubs et les boutiques. 

Par ailleurs, avez-vous déjà entendu parler des professionnels de la santé qui "prescrivent" la nature ? Cette pratique naturelle a émergé depuis qu'il a été prouvé scientifiquement que le temps passé dans la nature peut améliorer la santé physique et mentale. 

Tracer la voie pour 2023 

Pour conclure, l'avenir est au vert, et le réensauvagement est appelé à jouer un rôle important dans ce processus. En prévision de l'année 2023, nous pouvons mettre en route le processus qui permettra aux écosystèmes de se développer, parallèlement à l'agriculture et à la vie humaine. Si vous souhaitez en savoir plus sur le réensauvagement, outre la visite (et le bénévolat !) de l'un de ces sites, qui sont présents dans le monde entier, il existe de nombreuses sources d'information dans les librairies et en ligne. Nous vous recommandons particulièrement de lire "Feral : Rewilding the Land, the Sea, and Human Life" de l'activiste britannique George Monbiot. A ne pas manquer ! 

Et n'oubliez pas : "Le meilleur moment pour planter un arbre était il y a 20 ans. Le deuxième meilleur moment est maintenant.”